Phil La Marmotte 

L'essentiel du 

-         Parents en souffrance  

Souvent les parents ont un vécu traumatique refoulé (travaux menés par J.Brigas, M.Enriquez, E. Hadjiiski), qui se manifeste par la compulsion de répétition, les poussant à reproduire sur l’enfant ce qu’ils ont eux-mêmes subi.

L’enfant dans une position particulière, devient le prolongement (il est indifférencié d’eux-mêmes), la possession  de ses parents. Cela permet qu’il devienne alors l’objet des projections de ses parents où il peut incarner les images persécutrices et mauvaises que les parents ont d’eux-mêmes ou de leurs propres parents

Tout ce qui touche de prés ou de loin l’enfant est pour les parents dirigés contre eux.

La projection va provoquer alors un passage à l’acte (avec déni et clivage) qui est le moyen d’extérioriser la tension interne que provoque la rencontre avec son passé et la frustration actuelle.

Pour S. Ferenczi la violence sur enfant serait une violence fondamentale, un instinct primitif au service de la vie, un besoin de toute puissance sous  peine d’angoisse de mort obéissant à la loi « moi ou lui ». Cette violence qui est dans chacun de nous s’intègre petit à petit et plus ou moins avec notre évolution.

Lors de maltraitances, c’est un réveil de la violence fondamentale non intégrés qui est réactivée par une frustration ou par un conflit.

N’ayant pas la possibilité de symboliser, voire verbaliser ce qui arrive, le passage à l’acte devient nécessaire pour abaisser la tension. 

Comprendre tout cela sans excuser les parents et protéger les enfants, telles sont des missions souvent difficiles à effectuer.

Comment préserver les enfants et les parents de façon à apporter une aide aux deux parties, afin que tout le monde en tire un bénéfice ?

 


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