Phil La Marmotte

 

 

Winnicott (du Rhône)

 

WINNICOTT (Donald Wood 1896 – 1971)

 

Biographie :

Winnicott est issus est d’une fratrie de deux sœurs. Le climat familial dans lequel il grandit fût serein, harmonieux.

Il effectuera des études médicales, puis s’intéressera au développement de l’enfant et à la psychanalyse, d’ailleurs il fera son autoanalyse.

En 1923, il obtiendra un poste à Londres de pédiatre.

A la fin de sa carrière, Winnicott aura examiné environ 70000 personnes, sa grande expérience de clinicien lui servira pour ses recherches.

Au cours de son travail à l’hôpital, il s’orientera vers les troubles psychiatriques et son service va alors progressivement se tourner vers la psychiatrie (il appellera son service : " le snack bar en psychiatrie ".

Très tôt, il va s’attacher à observer le couple Mère – Enfant, étudier les relations et les perturbations possibles que cela peut provoquer sur la santé.

Winnicott aura une vue très réaliste du développent de l’enfant et en dira :

" Un nourrisson ça n’existe pas, car il est toujours en relation avec quelqu’un d’autre ! ".

" On ne peut rien comprendre à la vie psychique de l’enfant si on ne prend pas en compte la relation mère –enfant ". (Winnicott utilise beaucoup le paradoxe).

 

Notions importantes de Winnicott :

Notion de Holding :

C’est la manière dont l’enfant est porté physiquement et psychologiquement.

Notion de Hand Ling :

C’est la façon dont l’enfant est traité et manipulé.

Le holding est la manière dont l’enfant est cadré par sa mère.

L’enfant trouve par rapport à sa mère un cadre extérieur, une médiation extra corporelle, ce cadre est très important dans les mois qui suivront sa naissance.

Le bébé trouvera une nouvelle nidation dans les bras de sa mère (soins de sa mère) après la naissance.

La mère, c’est autre chose qu’un sein qui donne à manger, c’est aussi un bain de parole, de regards, de caresses…, c’est la manière dont la mère va entourer l’enfant.

Si elle l’entoure bien, il dira que la mère est suffisamment bonne, c’est à dire ni trop prêt, ni trop loin de l’enfant, elle va permettre à l’enfant de grandir. Elle ne va pas garder son enfant pour elle mais ajuster ou réguler.

Cette mère suffisamment bonne va aider son enfant à s’installer et lui permettre de vivre lorsqu’elle n’est pas là (aide à l’absence), car elle ne laisse pas l’enfant démuni.

L’enfant va pouvoir alors devenir lui même et se constituer un " Vrai Self ou Soi ".

L’absence de la mère, va permettre et permettra à chacun de nous de nous d’avoir une relation avec soit même.

L’enfant va apprendre à vivre avec lui même. L’enfant pourra se soutenir lui même, il deviendra pour lui même une mère.

L’enfant et l’adulte qui a intégrer cela va pouvoir survivre et vivre.

Winnicott à développé l’idée que la mère pouvait aimé son enfant mais aussi le haïr.

La mère, peut et va haïr son enfant, cette haine pour l’enfant précède la haine que peut avoir l’enfant pour ses parents qui sont capables d’aimer et de haïr.

Vrai self et faux self (Étude sur les enfants et les adolescents) :

Winnicott dira que chez tout le monde, il existe un vrai self et faux self.

" Le faux self est fait de l’éducation qui nous oblige à entretenir des relations civilisées, il existe chez tous.

Le vrai self, lui abrite ce qui est vivant chez chacun de nous, c’est à dire son potentiel de vie psychique créatif qui donne le sentiment d’être et de vivre dans l’authenticité. "

Il y a chez chacun d’entre nous le faux self que les gens perçoivent à l’extérieur (bien ou mal élevé) celui-ci provient de des règles reçus pendant l’éducation.

Le vrai self est un potentiel développé à l’intérieur de nous, qui fait appel à l’inconscient, aux rêves, à la création,… il ne se voit pas à l’extérieur, mais peut s’exprimer dans toutes les créations au sens large.

Le faux self nous protége de notre vrai self, c’est à dire qu’il protége le sujet de son identité profonde, il protége maternellement l’être.

Il est comme une mère pour le vrai self, il permet de nous protéger du vrai self qui peut être original, secret et qui parfois nous échappe.

" On peut être bien éduqué (Faux self) mais ne pas avoir une vie intérieur riche (pas d’authenticité) ! ".

Vrai Self Pas de relation entre Faux Self

Entre les deux.

Dissocie le trouble le plus grave scission, rupture…

Si il n’y a pas de relation entre le vrai self et le faux self, le sujet aura une impression de vide, une sensation de ne rien ressentir et pourra alors somatiser (Psychosomatique).

à Danger psychologique : à inconstance de soi même et vide.

à dépression.

à somatisation (car la personne est coupée de ses sentiments et la souffrance doit s’exprimer quelque part).

Pour Winnicott : Le Faux self à Personnalité comme si.

Une trop grande dépendance à son environnement donnera un enfant comme si (faux self +++ vrai self---).

Pareillement, si la mère a trop modelé son enfant (elle a exhausser son rêve maternel), celui-ci sera aliéné donc dépendant des autres et craindra les changements de son environnements (mauvaise adaptation à la nouveauté).

Si le faux semblant l’emporte sur le vrai, le sujet semblera coupé de ses racines profondes.

Le sujet existe mais il ne se ressent pas comme si il ne pouvait pas éprouver de colère vis à vis de son environnement (passivité devant les événements mais angoisse).

Le faux self permet de s’adapter à l’environnement, il protége le vrai self (comme une mère). Il témoigne de l’aliénation plus ou moins forte reçu par l’éducation, cela n’empêche pas de vivre normalement.

" Si une personne a un faux self sur protecteur du vrai self , celle-ci sera complètement aliéné et ne laissera pas la place à l’originalité du vrai self ".

" Le faux self est une écorce qui enveloppe le vrai self ".

Il y a plusieurs types d’organisations dans le faux self, de la maladie à la santé :

Le cas extrême à le faux self à envahi le sujet et pris la place du vrai self (faux self trop surproducteur vis à vis du vrai self) à trop grande dépendance à l’environnement (le sujet manque d’individualité et va se fondre dans l’environnement sans faire parler de lui, il paraît adapté, mais à peur du changement) , le sujet est totalement adapté (aliéné aussi), ou au contraire inadapté (délinquance), souffrance, angoisse, sentiment de vide intérieur ou de rupture par rapport à lui même, inhibition de la créativité, dépression, le sujet très narcissique (très tourné sur lui même) est souvent dans la dépendance de quelque chose (dans l’être et le faire).

Quand une personne vit prêt de son vrai self, sa spontanéité, sa créativité, sa singularité… seront très développés.

Mais un faux self équilibré avec un vrai self, permet au sujet d’avoir son jardin secret, qui fait qu’on ne connaît jamais la singularité de quelqu’un, mais nous nous protégeons des autres.

A coté de soma et de la psyché, il y a aussi le mental qui est différent.

Le mental est pour Winnicott, l’intellect qui va fonctionner de façon " coupé " complètement du soma et du psyché.

Lorsque le faux self est trop protecteur, il y a comme une dissociation, une rupture, un clivage, entre le mental (ou appareil à penser et à parler) et la vérité du désir.

Le sujet va parler pour ne rien dire (sujet superficielle ou creux à symboliquement le vrai self ne parle pas) mais il va parler pour ne pas ressentir le vide.

Le sujet aura pendant son enfance été trop projeté par la mère, la mère aura trop été la porte parole de son enfant (Identification projective).

" Il faut essayer de ressentir ce que ressent l’enfant afin que celui-ci mentalise à son tour son ressenti ".

" La mère suffisamment bonne doit peu à peu être défaillante pur son enfant pour lui permettre la progression de son ressenti (autonomie) et pour la progression de sa mentalisation (penser et parler de son ressenti).

 

Comment se développe la communication et la non communication dans les processus de maturation avec les objets (en général) ?

Winnicott observera que l’objet chez le petit enfant est d’abord un phénomène subjectif (il fait parti de lui même), mais qui devient peu à peu un objet perçu objectivement, c’est à dire extérieur à lui même.

Si l’enfant est en bonne santé, il va créer l’objet qui en fait, est à proximité et donc prêt à être trouvé, mais l’objet est créé et non pas trouvé !

Pourtant pour être créé par l’enfant, il faut que l’objet soit trouvé, c’est un paradoxe qu’il faut accepter sans tenter de l’éliminer pour une autre formulation.

Le petit enfant créé l’objet qui est à coté de lui (il fait parti de son monde car il à l’impression que c’est lui qui l’a créé !) mais pour les créer il faut aussi qu’il soit là !

" C’est l’objet qui induit la mentalisation ! ".

Se sont tous ses soins adaptés aux besoins de l’enfant qui vont susciter chez celui-ci le sentiment de puissance, d’omnipotence, nécessaire à la création de l’objet chez l’enfant.

Ce qui est potentiellement trouvable parce que déjà là, l’enfant va le créer " C’est la création du déjà là ! ".

Lorsque l’enfant va perdre son omnipotence, il va comprendre que l’objet est extérieur à lui et donc indépendant.

Il va prendre conscience de cela lorsqu’il va entrer dans la parole ou la communication par la destruction et la haine.

Le moment le plus important chez l’enfant pour qu’il conscientise le monde environnant et lorsqu’il va perdre ce sentiment de toute puissance et d’omnipotence. L’enfant prend conscience de l’extériorité des objets et de leurs indépendances par rapports à lui même.

Le monde extérieur est indépendant de sa construction, " l’objet n’est pas subjectif mais objectif " donc en dehors de lui. La communication avec l’objet se modifie.

Si l’enfant peut passer du subjectif à l’objectif, c’est parce que la mère va être peu à peu manquante pour l’enfant, c’est à dire qu’il va faire la relation que si la mère peut manquer, l’objet lui aussi.

La notion de silence chez Winnicott :

" Le silence seul ou avec les autres " peut avoir deux sens :

La capacité de l’enfant à être seul est signe de bonne santé et de changent positif. Il faut laisser l’enfant jouer seul pour lui permettre de construire son imaginaire, l’apprentissage à être seul sans être paniqué, par conséquent son automatisation et sa relation à lui même.

(Les enfants accrochés à l’adultes sont souvent des enfants carencés affectivement, ils auront des difficultés à quitter leur mère à la maternelle à plus tard, il y a un risque d’étayage pour retrouver l’objet perdu (la mère) dans la drogue, l’alcool…, la communication avec eux même et difficile.

" Être en relation avec soi même c’est avoir le sentiment d’exister ".

Lorsque l’enfant joue seul, il met sa mère entre parenthèse, car il sait qu’il va la retrouver. L’entourage doit le pousser dans ce sens et la mère doit l’aider a ce qu’elle soit mise entre " parenthèse " (et non considérer son enfant comme son prolongement).

L’enfant dans ses moments découvre la jouissance d’être seul.

Le visage de la mère comme miroir pour l’enfant d’après Winnicott :

Dans Jeux et réalités de Lacan, le visage de la mère est le pour l’enfant son reflet (Stade du miroir).

Au moment ou l’enfant va s’appréhender comme sujet entier et non morcelé (image unifiée de son corps) correspond au stade du miroir.

L’enfant reconnaît dans le miroir, l’image à laquelle il est confrontée.

Le regard de l’enfant voit dans le miroir, la forme totale de son corps et il l’a voit comme une image extérieure à nous même.

Il s’identifie à cette image avec beaucoup de plaisir (car il exprime dans ces moments un sentiment de jubilation), il s’identifie à cette image, mais ce n’est pas lui car ce que l’image qu’il perçoit dans le miroir et non lui (entier).

Il y a une différence entre l’enfant et l’image du miroir, l’enfant est pris dans l’imaginaire entre lui et l’image qu’il perçoit dans leur miroir, mais peu à peu il va comprendre qu’il y a une différence entre lui et l’image et comprendre que l’image n’est pas lui, mais qu’un reflet.

L’enfant se reconnaît dans cette image du miroir par rapport aux autres (à coté de lui ) il va donc voir l’autre dans le miroir comme un objet total et non plus morcelé.

Il va sortir de la relation imaginaire, mettre de la distance entre les images et lui même et ne plus se confondre dans les différentes images (Prise de conscience de son corps unifié et des autres).

Il va entrer dans le monde symbolique, développer de l’intelligence, de l’abstraction (prise de distance par rapport au monde qui l’entoure), de la conceptualisation….

Le visage de la mère est le précurseur du miroir, car l’enfant voit, soit son propre visage ou soit le visage de sa mère ou encore soit les deux.

L’expression de la mère est lié ce quelle a devant elle (l’enfant !).

L’enfant se voit dans le visage de sa mère. SI la mère à d’autres préoccupations que l’enfant par moment son regard pour celui-ci sera vide ou absent.

L’échange par le regard de la mère avec l’enfant est très important.

Pour Winnicott, que la première création de l’enfant est de s’imaginer dans le regard de sa mère, aimé, désiré, …, il faut que ce regard lui renvoie quelque chose de bon.

Ces regard sont en fait interactif, il y a un incessant va et vient entre la mère et l’enfant (présence ou absence).

Si il ne voit rien dans le regard de sa mère, l’enfant sera toujours a le guetter pour savoir si " il est dans le regard de sa mère ".

Si l’enfant ne si voit pas, il recherchera trop tôt un regard objectif.

Les enfants qui n’ont pas été assez regardé par leur mère auront plus tard le besoin d’être regardé par les autres.

" Nous avons tous besoin du regard des autres pour exister ! ".

L’être et le faire par rapport à la créativité sont les traits fondamentaux de l’être humain pour Winnicott :

" La créativité est fondamentale pour l’humain, car sans elle, il n’u a as de vie psychique mais il n’y a qu’une survie et non une existence ".

Si la créativité ne peut s’exprimer, le sujet sera comme un automate (automatismes d’éducation) et ne pourra pas rendre sa vie d’expériences enrichissantes (faux self >>>vrai self).

" Après être, faire et accepter qu’on agisse sur vous, mais d’abord être ".

Il ne s’agit pas de faire et d’agir pour exister, il faut d’abord être en relation avec son être entier.

" La mère qui est, c’est plus important qu’elle puisse faire ! car elle est ! ".

La mère est vivante, elle est donc capable de sentiments divers que l’enfant pourra ressentir, elle pourra alors être manquante ou présente dans l’esprit de l’enfant (imaginaire et symbolisme).

Les Jeux de l’enfant sont importants pour Winnicott et il donnera certains différents concept :

Le faire et le jouer sont différents :

Jouer cela suppose la mise en jeu de la créativité personnelle et subjective.

Dans la thérapie de l’enfant, Winnicott à beaucoup utilisé le jeu.

En psycho thérapie, deux personnes jouent ensemble. En conséquence là où le jeu n’est pas possible le travail du thérapeute réside dans le fait à amener l’enfant à un état où il peut faire mais pas jouer.

C’est parce que la mère va permettre de créer un espace que l’enfant pourra jouer sans sa présence, il pourra être créatif.

Le jeu est en quelque sorte une recherche de vrai self ou l’enfant va pouvoir s’exprimer.

C’est dans le jeu sans but que l’enfant va pouvoir exprimer quelque chose de son vrai self (sentiment, affect…).

En jouant, l’enfant se cherche, il est en quête de lui même et il va exprimer des choses de lui.

" Ce qui est naturel, c’est de jouer ! ". " Un enfant qui joue est un enfant en bonne santé ".

Winnicott pour travailler avec l’enfant a mis en place le jeu du Squiggle (gribouillis) où il s’agit sur un papier, d’esquisser quelque trait puis pour progressivement arriver à une création à deux (enfant et thérapeute) où le thérapeute devra donner un sens à cela (il va y avoir création d’un espace partagé entre le thérapeute et l’enfant).

Il s’agit de faire naître l’enfant à la vie par le jeu.

Les phénomènes transitionnels Winnicott :

L’objet transitionnel à pour particularité d’être investi par l’enfant comme rarement un autre objet inanimé ne le sera.

Il peut être le nounours, peluche,….., il possède une valeur que l’enfant va lui octroyer et une valeur que l’environnement va lui aussi lui reconnaître pour l’enfant.

Il représente la première possession " non-moi " de l’enfant.

Winnicott a observé que quelque temps après la naissance mettre le pouce à la bouche ou se caresser le nez, mettre un objet dans sa bouche ou autre…. était en fait une activité apaisante pour l’enfant.

Winnicott a étudié l’importance de l’objet transitionnel, objet de la première possession de l’enfant, objet du " non moi " ou phénomène transitionnel.

Il décrira une zone intermédiaire entre le pouce (ou autre) et l’ours en peluche (ou autre).

Zone de subjectivité Zone d’objectivité

Pouce Zone intermédiaire un peu des deux Objet

Les objets transitionnels sont une défense contre l’angoisse de type dépressif (en l’absence de la mère, l’enfant va faire appel a(ux) objet(s) transitionnel(s).

Les objets transitionnels sont très importants voir parfois plus importants que la mère.

L’objet permet la médiation entre le non moi et le moi, il permet à l’enfant d’accepter la réalité comme extérieur et indépendante de lui et il permet de faire la distinction entre lui et sa mère.

Caractéristiques Winnicott :

1/ L’enfant s’attache fortement à l’objet. Les parents lui autorisent et respectent le droit de l’enfant à prendre cet objet et le reconnaissance comme étant important pour l’enfant.

" Dans les moments difficiles, l’enfant peut ressortir l’objet transitionnel (régression) ".

2/ Normalement, cet objet ne fait pas partie ni du corps de l’enfant, ni du corps de la mère.

3/ L’objet doit être créé par l’enfant (ou découvert). Il ne doit être changé que par l’enfant.

4/ L’objet doit être résistant au cas ou l’enfant soit agressif envers cet objet.

5/ Il doit avoir une certaine texture (douceur) et liberté de mouvements.

6/ Normalement, il est désinvesti progressivement par l’enfant.

L’espace transitionnel est un lieu où se joue la socialisation, la symbolisation, l’appétit pour le langage et la parole chez l’enfant .

La parole peut être considérée comme une analogie aux phénomènes transitionnels.

Les mots eux-mêmes sont chargés d’énergie affective de façon forte. Dans la parole s’émisse de l’affectivité (d’où la difficulté de communiquer).

Tous les éléments du langage qui nous relient les uns aux autres ont une charge affective très forte, mais ils s’imposent à nous (codés) car il est fonction de nous (nous sommes créations de langage et de paroles).

" La parole est le lieu de rencontre entre le moi et le non moi ! "

Intérieur Subjectif Extérieur Objectif.

L’enfant dans le langage est soumis à des règles (il y a donc moins de liberté qu’avec l’objet) pour entrer en relation avec les autres.

Winnicott dira à propos de l’objet transitionnel : " Ce qui importe c’est l’aptitude de l’enfant à créer, imaginer et à faire naître un objet à symboliser ".

L’espace de séparation entre la mère et l’enfant va faire une matrice de jeux, de créations, d’imaginaires, de paroles…. Dans le meilleur des cas.

Si l’enfant ne parvient (lorsque la mère est psychologiquement morte) pas à créer cet espace de séparation (entre la mère et l’enfant) la seule chose réelle pour l’enfant sera " un trou ", " un espace vide ", " un sentiment de mort ", par conséquent dans l’esprit de l’enfant la mère sera absente ou mort.

Le sujet se renferme sur lui même (état limite avec sentiment de vide en eux, de dépression).

Winnicott dira a ce sujet : ‘Tous ce que j’ai, c’est que je n’ai pas ! ". L’enfant à la non possession du moi " non moi ".

Le fantasme peut remplir ce vide, l’enfant fait le " comblage " du vide à la place du moi.

 

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