Phil La Marmotte

 

 

Les Théories Freudiennes

 

Psychologie 14/10/97

FREUD (1856-1939):

A fait des études de médecine, puis de neurologie. Il vient à Paris à la Salpetrière où il travaille avec Charcot. S’est là qu’il entamera ses recherches sur les névroses et les psychoses.

Il s’intéressa aux névroses et plus particulièrement à l’Hystérie qui était à l’époque considérée comme étant une maladie des nerfs touchant plus particulièrement la femme (Hystér = Utérus).

Il identifiera l’hystérie comme étant un problème psycho sexuel.

Il établira une relation étroite entre psyché et sexualité.

Étude sur l’hystérie :

Freud publiera en collaboration avec Breuer un livre sur l’hystérie.

Breuer qui soignait Anna O. s’aperçut que les troubles moteurs qu’avait cette femme disparaissaient si on l’écoutait parlait de ses problèmes.

Freud utilisera alors cette méthode expérimentale par la suite.

Freud s’intéressera à ses rêves et s’auto-analysera ; il publiera " l’interprétation des rêves " où il suggérera que pendant le sommeil l’inconscient ne reste pas inactif mais au contraire produit les rêves.

Il établira que la conscience et l’inconscient sont intimement liés.

Pendant ses recherches, Freud restera en relation amicale avec Fliess (ORL) qui jouera un rôle important sur le regard qu’il portera aux recherches de Freud.

Freud pendant ses recherches se demandera si ce que disent ses patients est réel ou non et il se rendra compte que la réalité est mélangée à des fantasmes (ou fantaisies).

**Les personnes victimes d’abus sexuelles n’ont pas sur le moment forcément des troubles apparents si traumatique que cela puisse être, mais peuvent beaucoup plus tard déclencher en fonction d’un contexte des troubles.

**Pour comprendre les symptômes, c’est moins de comprendre la réalité des faits que la réalité psychique (fantasme plaisant ou non).

 

Freud énoncera une théorie sur le refoulement.

Il établira une théorie de la sexualité infantile.

La vie psychique est pour l’essentielle inconsciente. Nous avons en nous des forces puissantes qui font que nous ne pouvons savoir réellement ce qu’est notre vie psychique.

Il y a en nous une partie inconnue et qui le restera car ses forces psychiques ne sont pas maîtrisables.

Tous ces messages reçus pendant notre enfance nous ont permis de nous construire et ont fait ce que nous sommes.

Freud s’est occupé des personnes souffrantes psychologiquement mais aussi de gens bien portant. Il en déduira que la différence entre ses deux catégories est très faible.

Nous sommes tous le siège de fantasmes, désirs, … mais certains lorsqu’ils ne sont pas maîtrisés peuvent produire par moment des troubles.

Freud va alors parler de Refoulement (empêche de reconnaître, d’admettre ses désirs qui travaille en soi).

Il établira que les rêves permettent de se donner les satisfactions que l’on ne s’accorde pas éveillé (désirs informulables mais à assouvir).

Pendant le rêve les masques tombent.

Il étudiera la sexualité comme objet d’étude et ses troubles.

**La misère de penser sexuellement peut donner des troubles ; et ses troubles sexuelles, bien souvent proviennent de troubles relationnelles (psychosomatiques).

Pour comprendre Freud il est nécessaire de faire un Gènogramme.

Freud dira : " Quand on a été sans conteste l’enfant de prédilection de sa mère, on garde pour la vie, ce sentiment conquérant et de sucés et qui en réalité reste rarement sans l’amener ".

Freud se sera beaucoup interrogé par rapport à son Gènogramme.

Il était juif et cela l’a beaucoup remis en cause et surtout par rapport à son père qui avait de nombreuses difficultés financières dans son commerce.

Sigmund croit son père très faible (car très passif devant les vexations qu’on peut lui faire par rapport à sa religion). Sa vie est très partagée entre deux cultures (juive et viennoise moderne).

Freud avait grand désir de s’inscrire dans le monde moderne.

Ses tensions internes lui ont permis de se surpasser pour ses recherches sur la psychologie (compréhension de l’homme).

Freud va s’intéresser à la psychopathologie.

A l’époque tous les troubles psychiques sont les expressions de troubles organiques.

La démarche était alors de traquer ces troubles organiques pour guérir les patients.

Pour les troubles Hystériques qui sont divers et variés, cela posait un problème, car comment trouver l’origine organique d’une multitude de troubles (multitude d’organes atteints donc !).

D’ailleurs à cette époque, l’idée était que l’hystérie était un trouble typiquement féminin (hystérie latin = Utérus).

 

A cette époque l’hystérie n’était pas prise au sérieux, les médecins n’y pouvaient rien et certains y voyaient de la comédie parfois même.

Une théorie de la dégénérescence fût même élaborée disant qu’il existe des lignées familiales où en quelques générations, la qualité de la famille se dégrade par des petits troubles au début, puis progressivement par une aggravation.

(L’idéologie du nazisme repose d’ailleurs sur cette théorie).

L’idée était aussi que pour s’en sortir (de l’hystérie), il fallait faire des efforts (maladie contrôlable), sinon la délinquance guettait, la dégénérescence arrivait, s’inscrivait dans le corps et donc pouvait se transmettre après de génération en génération.

Freud utilisa Psycho névrose pour parler de névrose, il déplaça alors le problème des nerfs vers le coté psychologique.

Il sera sensible à la souffrance que provoque cette maladie sur les patients.

Il essayera de comprendre grâce à Breuer (plus âgé que lui, mais Freud recherchait un peu de paternité) le mécanisme de l’hystérie.

Breuer relatera le cas ANNA O atteinte d’hystérie (paralysies diverses, aphasie, Contractures, Amnésie, Inhibitions totales motrices ou au contraires hyperactivité motrice.) et où le simple fait de l’écouter après l’avoir hypnotiser (afin de faciliter la parole) semblait l’apaiser.

Il s’aperçut que sa patiente pouvait être normale par moment ou agitée et destructrice à d’autres moments.

Anna O participa avec Breuer à ses soins et appela sa thérapeutique. Il est vrai qu’elle était tombée amoureuse de Breuer (y a pas de hasard !).

Pour la petite histoire, la femme de Breuer s’aperçut de cela et obligea son mari à cesser son travail avec Anna qui tomba malade et le fit appeler en pleine nuit pour une grossesse imaginaire. Breuer partit le lendemain refaire un voyage de noce avec sa femme pour cacher lui l’événement.

Breuer lui appela plus sobrement sa méthode "thérapie par le langage. "

Freud lui dénomma Catharsis ou effet carthatique cette méthode. Les symptômes sont en faits des résidus ou restes d’expériences émotives faites dans le passé. Il commença alors des thérapies par la parole.

En 1885, Sigmund partit à Paris pour travailler avec Charcot (1825-1895) qui le fascinait pour ses expériences.

Charcot pouvait faire par hypnose apparaître ou disparaître les symptômes de ses patients devant un public.

Freud était impressionné par le caractère scientifique mais regrettait le coté théâtrale et la position de Charcot sur l’hystérie qui restait pour lui celle de l’époque.

Il repartit alors à Vienne ; puis à Nancy où il travailla avec Bernheim plus humain face à ses malades.

Bernheim fit beaucoup d’expériences sur des sujets "sains " en leur donnant des suggestions par hypnose.

Ses sujets une fois réveillés faisaient ce que leur avait suggérés Bernheim.

Il conclut alors qu’on pouvait agir sans connaître les raisons de cette action.

Dans la vie courante, des motivations anciennes qui restent en nous mais enfouies, peuvent nous pousser à agir d’une façon ou d’une autre donnant même des troubles sans savoir pourquoi.

Pour Freud, il y a un domaine de l’inconscient en émergence.

En chacun de nous des forces qui nous dépassent peuvent nous faire agir à notre dépend.

Freud utilisera le premier ses méthodes pour montrer la face cachée de l’être humain et en particulier en mettant en évidence la partie dynamique de l’inconscient en rapport avec le refoulement.

Nous gardons en nous tous les souvenirs ou expériences que nous ne voulons ou nous ne nous souvenons pas mais qui restent dynamiques (agissantes) en nous. C’est ce qui créaient notre vie d’aujourd’hui.

**Termes à connaître : Abréaction : Liquidation des tensions accumulées chez un sujet, produisant des symptômes.

Catharsis : Purification, délivrance.

Freud et Breuer mettront en évidence qu’il n’y a pas d’affaiblissement psychique chez les hystériques mais qu’au contraire, ces sujets ont trop pleins de souvenirs. Ils souffrent de Réminiscence (trop de mémoire).

Le désir n’est pas affaibli mais au contraire, il déborde le sujet et ressort sous forme de symptômes (forme déguisée).

Désir travesti et méconnaissable par le sujet et ce n’est que parce qu’il peut les dire, qu’il peut trouver un sens à ses symptômes.

Se sont donc des satisfactions de désirs qu’il ne peut pas s’exprimer, ils débordent le sujet et n’étant pas reconnus sont donc refoulées.

Cette dynamique peut nous faire produire des symptômes.

Ces symptômes sont spécifiques à nous même et parfois on y tient, car ils font partis de nous.

Parfois aussi, ses désirs refoulés peuvent ressortir et donner des symptômes et aussi du plaisir (plaisir dans le symptôme).

Freud étudiera les rêves et écrira "l’interprétation des rêves ".

Breuer et Freud se sépareront. Freud entretiendra des échanges amicaux avec un ORL du nom de Fliess.

Cet échange permettra à Sigmund d’avoir un retour critique sur ses travaux.

Freud étudiera les Lapsus, les Actes manqués et les Rêves qui sont des manifestations, des retours du refoulement.

Sigmund analysera les rêves. Il dira alors que tout à un sens et il faut tenter de le découvrir.

Il utilisera l’association libre où on se laisse aller (a partir de souvenirs, rêves) à dire tout ce qui nous vient à l’esprit pour obtenir une compréhension de nos rêves.

Les rêves s’inscrivent dans l’histoire de chacun car nous sommes créateurs de nos propres rêves puisque ceux la sont bien sûr personnels.

A partir des rêves vont apparaître les notions de préconscient et d’inconscient, La première Topique.

Conscient

Inconscient Première Topique (Topos).

Préconscient

Le préconscient est le lien où, un certain nombre de souvenirs sont refoulés mais pas loin de la conscience. Il suffit de peu de choses pour qu’ils nous reviennent à l’esprit plus ou moins facilement. D’autres reviennent à certains moment (en fonction du contexte ou stimuli).

 

L’inconscient à deux aspects :

1) Il est très éloigné de la conscience, est lié aux messages énigmatiques (de notre enfance), mais il n’est pas lié à la notion de refoulement (inconscient originaire).

Les soins sont une source importante de messages d’ordres sexuels où les parents et les enfants en sont inconscients.

Ce que transmet le parent à l’enfant le dépasse de loin.

  1. Il peut se manifester par des "symptômes " conscients (lapsus, actes manqués, rêves, …)

et aussi par des troubles ( névroses obsessionnelles, peurs, phobies, ... qui sont les symptômes psychosomatiques).

**Lors de maltraitances diverses, des troubles psychosomatiques peuvent apparaître (asthme, tremblements, bégaiement, …).

Le sujet est conscient de ses symptômes mais il n’en connaît pas la cause (le refoulement a joué).

 

Inconscient Préconscient Conscient

Dynamique

Les règles qui régissent le conscient et l’inconscient sont différentes.

La logique du conscient est différente de la logique de l’inconscient.

L’inconscient utilise des modes de faire et d’être, la condensation, le déplacement, l’intemporalité et l’absence de contradiction.

  1. La condensation est un phénomène qui fait que pour un même ou de multiples désirs, un seul symptôme apparaîtra. Il peut y avoir plusieurs désirs refoulés qui se condensent et donner qu’un seul symptôme.
  2. Un rêve peut s’être condensé pour ne donner qu’une seule image.
  3. Le déplacement, une seule image donnera qu’un seul symptôme.
  4. Le symptôme semble signifié un désir mais en réalité c’est autre chose que ce que l’on croit.

    Il peut y avoir aussi des contradictions (dans un rêve tout est possible).

    c) L’intemporalité dans l’inconscient (le rêve par exemple) la notion de temps n’existe pas.

  5. L’absence de contradiction.

La logique symétrique et la logique asymétrique :

L’inconscient traite un élément individuel comme s’il était identique à tous les autres éléments de l’ensemble auquel il appartient (principe de généralisation).

Exemple : Pour le proverbe suivant "chien qui aboie ne mord pas "

Signifie que ce n’est pas parce qu’on est en colère qu’on va se taper dessus.

L’homme "normal " sait que l’homme est le chien sont différents, c’est la logique asymétrique consciente.

L’individu schizophrène lui traitera l’information avec une logique symétrique typique de l’inconscient où il va identifier l’homme comme étant un chien et va penser que l’homme aboie.

Autre exemple : On peut dire "jean appartient à la catégorie de tous les hommes ".

Dans la logique asymétrique (consciente), Jean fait parti de l’espèce humaine.

Dans la logique symétrique, on dira tous les hommes sont identiques à Jean.

Autre exemple : " Jean est le père de Pierre "

Dans la logique asymétrique, Pierre est le fils de Jean, mais dans la logique symétrique, Pierre est le père de Jean et réciproquement.

Lors de tests, on peut trouver des psychotiques qui répondent un peu à cette logique symétrique.

Autour de la première guerre mondiale, se sera une période difficile pour Freud car celui-ci se sentira un peu isolé ayant moins de patients.

Ce temps sera malgré tout pour Freud riche en réflexion. Il avancera sur la théorie des pulsions (qu’est ce qui nous pousse) qui selon lui n’était que de deux ordres, sexuelle (ou érotique) (instinct de reproduction) et de conservation du soi (pulsion de moi).

Freud va affiner cette formulation et va la préciser autour de la question du Narcissisme (c’est à dire l’amour de soi même).

Il écrira "pour introduire au narcissisme "

Jusqu’en 1914, Freud voyait dans les forces de vie (ou pulsions de vie) ce qui fondait l’homme de façon générale à aimer la vie.

Il découvre dans ses réflexions et au travers ses patients, qu’il y a un refus de vivre, à désirer et par conséquent un refus de l’élan vital, une haine de soi, un désir de mort … (la pulsion de mort).

Conclusion :

Il y a l’amour de soi lié aux pulsions érotiques (éros) et les pulsions de mort pour soi, et pour les autres (thanatos).

Narcis vient de la mythologie grecque.

Lorsque Narcis vint au monde, un devin dit à ses parents : " votre fils vivra très longtemps, mais à condition qu’il ne regarde son visage ! ".

Narcis grandit et devint très beau, toutes les filles lui courraient après, mais lui ne s’en préoccupait pas.

Une nymphe vint à passer par-là, le vit et tomba amoureuse folle.

Narcis lui tourna le dos, malgré l’insistance de la belle et jeune nymphe.

Celle-ci vint à tomber malade de tristesse et se laissa mourir.

Pour se venger de cela, les filles du village surent par indiscrétion le secret du devin.

Ils emmenèrent alors Narcis avec elles à la pêche.

Narcis s’approcha de l’eau et aperçût son visage.

Il tomba aussitôt amoureux de lui et passa le reste du temps à se regarder dans les miroirs à tel point qu’il oublia tout le reste et mourût de faim (SniiiF !).

Cette histoire qu’ira rechercher Freud et analysera, nous apprend qu’on peut se perdre dans son image jusqu’à un plus voir l’image des autres.

Au cours de l’enfance, si le narcissisme à mal était mis en place cela peut donner des failles et des risques graves pour l’existence physique et psychologique.

La composition du narcissisme s’explique autour de trois plans :

  1. Plan de l’attachement qui tourne autour de la tendresse.
  2. Plan de la sexualité érotique c’est à dire le moi rempli de sexualité.
  3. Celui de la sexualité narcissique.

Dans le courant de la tendresse, l’enfant se tourne vers l’autre (la mère).

Attachement ,Tendresse…

Enfant Autre de l’attachement (proches).

Interactions (science : Éthologie)

1) C’est l’attachement de l’enfant à ses parents qui va se créer pendant les soins (protection, alimentation…) par le jeu des perceptions de notre corps et celui de l’enfant.

L’enfant va percevoir d’abord son corps comme le prolongement du notre puis progressivement percevoir notre corps comme étant propre à nous et le sien propre au sien.

Un enfant qui aura vécu cette étape difficilement (ne sait pas où sont les limites de son corps) pourra avoir des difficultés à s’organiser dans l’espace.

Plus tard, sa scolarité risque d’être pénible pour lui lors de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.

Dans les CMPP, le travaille se fait beaucoup sur la question du corps.

2) Plan de la sexualité érotique (cf. : les 3 essais sur la sexualité).

Enfant Autre de l’attachement

Compromis par son inconscient (car à une histoire).

Un adulte ne va pas regarder l’enfant (pas seulement comme un objet de soins) comme son enfant et par les soins passeront la tendresse.

Tous ces messages énigmatiques vont ouvrir le corps de l’enfant aux plaisirs à venir.

Tout le corps de l’enfant est en écoute aux soins de parent.

- zone orale (langage de l’oralité) : découverte au-delà du besoin à se nourrir qu’il peut y avoir du plaisir.

- zone anale (langage de l’analité) : en rapport avec la propreté, cette étape est importante au moment de l’apprentissage de la continence.

C’est une étape de la découverte du plaisir autour de

l’anale.

zone génitale (langage de la génitalité)

l’enfant au cour des soins découvrira les plaisirs pour le futur (sur le moment inconscients).

Toutes ses zones (sujets de besoins, de soins, de propreté où se greffent autres choses qui est une ouverture vers son "humanisation " et aux plaisirs).

Il y a une érotisation sur l’ensemble du corps de l’enfant "auto érotisation " diffuse (l’enfant ne peut y mettre des mots car sans objet précis), mais plus tard il y aura accès aux plaisirs ou aux déplaisirs.

 

L’enfant lui ne s’interroge pas sur tous ses messages. Il engrange tout cela et plus tard il deviendra un sujet de désir car il dira "je ". Ce "je " serai bien sûre fonction de ce qu’il aura reçu.

Ses zones physiques seront éveillées par les parents lors des soins pour toute sa vie.

Lors des soins, notre histoire intervient. Donner les soins à son enfant, le nourrir, le protéger, … font passer des messages (caresses, tendresse, cajolement,...).

Tous ces messages éveillent le corps de l’enfant, ils ouvrent l’enfant aux plaisirs à venir et à l’avenir (sensualité, sexualité, .. ) .

La bouche, l’anus, et le sexe sont les zones les plus importantes qui éveilleront le corps de l’enfant.

L’action de l’adulte n’est pas anonyme et non neutre.

La mère qui donne le sein y prend du plaisir et l’enfant le sent. (Érotisme dans l’action).

**Quand nous faisons quelque chose à quelqu’un (cadeau, dispute, …) cela a souvent un sens qui nous dépasse.

 

3/ La sexualité Narcissique :

La sexualité qui était diffuse va avoir un objet qui est "moi ". (L’amour du moi ou de moi).

C’est aussi l’amour du semblable à moi.

Amour de moi De Moi Moi unifié (prise de conscience de

L’unification de lui même).

(Avant le moi était très segmentaire).

L’enfant va passer de l’image segmentaire (de lui-même et sexuellement) vers une image unifiée Moi et sexuellement.

Pour découvrir son moi unifié, l’enfant a besoin des autres.

L’effet miroir où les parents lui renvoient une image de ce qu’il est, c’est l’époque où l’enfant aime à se regarder dans un miroir.

L’enfant se reconnaît au travers des autres si les autres lui renvoient quelque chose.

**Nous existons seulement parce que nous sommes reconnus par les autres.

Ce moi unifié se retrouve aussi au niveau du toucher et permet le développement psychique, mental, … de l’enfant.

**Ma peau ne se perçoit elle-même que quand l’autre y touche et surtout lorsque je touche une personne.

Le Narcissisme qui est l’amour du moi (3éme plan), l’amour du semblable à moi, et tout ce qui est égal à moi (à proximité immédiate).

Toutes nous actions présentes et à venir passent par l’amour de nous même.

C’est parce qu’on s’aime qu’on prend soin de nous même et qu’on tient à la vie.

Si un enfant ne trouve pas du plaisir de lui-même cela peut aller jusqu’au suicide.

**C’est sur cela que se fonde notre vie qui est de trouver un autre un peu semblable.

Dans la psychopathologie ne narcissisme est souvent une des causes.

- Moi fragile : dés que la personne est confrontée à la moindre difficulté un climat d’insécurité apparaît et fragilise la personne .

Le sujet peut se sentir rejeter des autres et se retrouve souvent isolée.

Un sentiment de manque d’estime de soi est souvent caractéristique.

- Hyper moi : Peut aller jusqu’à la paranoïa car la personne n’a confiance qu’en elle.

S’il peut y avoir amour de soi, il peut y avoir haine de soi.

Les gens qui reviennent de la guerre peuvent être traumatisés et continuent à rêver de la guerre comme s’ils étaient attachés à leur traumatisme (répétition du déplaisir).

Freud (suite) :

En observant son petit-fils Heinz qui joue avec une bobine, Freud observe l’enfant de 18 mois (cf. : Essais de psychanalyse).

L’enfant avait pris l’habitude d’envoyer sa bobine sous son lit dans une pièce voisine en disant : " loin ! ". Quand il récupérait sa bobine il disait : " Hart! Voilà ! ".

Freud observa que l’enfant ne faisait cela que lorsque ça mère s’absentait.

Il conclut que l’enfant jouait la scène dramatique de départ de sa mère.

Freud va s’interrogeait sur le comportement de l’enfant à reproduire la souffrance du départ de la mère.

Il démontrera que le fait de rejouer cette scène permet à Heinz d’être actif devant la situation et va lui permettre de devenir maître de celle-ci car il fera revenir la bobine qui symbolise la mère.

L’enfant va souvent jouer des situations heureuses comme malheureuses afin de trouver par le jeu une symbolisation de ce qu’il vit pour devenir acteur et maître de la situation.

Dans le jeu l’enfant peut faire sur un camarade les désagréments ou non qu’il ait subi.

Freud théorisera en parlant de compulsion de répétition qui est une tendance à répéter des situations de souffrances ou un attachement à des troubles.

**Il y a une richesse dans le jeu de l’enfant.

Essais de formalise : Heinz, l’enfant à la bobine.

Loin Souffrance

 

 

Voilà Joie

Dans un certain nombre de pathologie de souffrance psychologique, la compulsion de répétition se fait en permanence car l’individu ne peut plus sans passer pour vivre.

 

 

 

Résumé :

Première topique :

Deuxième topique :

Narcissisme : L’importance du Moi (l’amour du moi et des autres (car égaux à moi) .

Pulsion de vie et de mort.

 

 

Désire de vivre et de survivre Forces qui peuvent parfois nous conduire à la

malgré tout. Destruction, voir la mort.

L’importance de l’environnement familial doit nous permettre d’induire en nous le désir de vie.

L’enfant est confronté très tôt à l’expérience du déplaisir car il constate que son corps a des besoins et qu’il est soumis à ceux-ci.

Les besoins du corps il ne peut les maîtriser sans l’aide des autres.

Il est sous la dépendance des autres, donc le besoin est source de satisfaction et de souffrance (lorsque ses besoins ne sont pas satisfaits de suite).

Nous sommes soumis aux besoins du corps et du besoin sur lequel nous n’avons pas toujours de prise.

De la haine peut naître à l’égard de ce besoin si il est mal vécu pouvant alors conduire jusqu’à la destruction de soi même ou des autres.

Si le plaisir est moins important que le déplaisir le goût de vivre est moins important est peut conduire à sa propre destruction.

Ne plus avoir à désirer provoque une pulsion de mort.

Le désir de non-désir conduit vers la pulsion de mort.

Le moi (Narcissique) est fondamental à la vie, il nous permet de nous adapter à la vie et à nous même.

Pour contre balancer cette notion du moi, le ça va être créé pour éviter justement que l’on attache trop d’importance au moi.

Le ça va correspondre :

(Pour Freud, le ça est le chaos où la marmite pleine d’excitations bouillonnantes).

(Pour Freud, Je est un autre car il y a des choses en moi qui m’échappe).

Le Surmoi  est :

Va devenir

Savoir inconscient

Dans ce type de schéma, une sorte de violence d’amblé existe, l’enfant ne peut que prendre ce qu’on lui donne ou non, de bons ou de mauvais.

Il est soumis à une relation de pouvoir, de domination dont chacun de nous avons été aussi soumis (la loi de l’adulte, la loi du plus fort que moi et la loi de séduction). Lois implacables.

Tous ces messages fondamentalement violents, (car l’enfant est obligé de s’y soumettre) mais plus tard l’enfant en deviendra le maître.

Que peut faire l’enfant devant toutes ces intromissions (tous ces messages ?),

L’enfant est dominé mais aussi séduit.

(Lorsqu’un adulte violente un enfant on retrouve très souvent ce "jeu " séduction-domination).

Lorsqu’un enfant se retrouve avec un adulte on retrouve le phénomène de domination-séduction.

L’enfant est une cavité prête à tous recevoir de la part de l’adulte.

Tous ces messages vont transiter vers l’enfant et passer dans le corps de l’enfant (tous orifices d’échanges (points d’appels à l’intervention de l’autre).

Cette violence de la pénétration de l’intromission passe par tous les orifices corporels (téton, biberon, zone anale, génitale).

Il y a un choc, un afflux d’excitations sur le corps de l’enfant.

Il y a traumatisme même car l’enfant n’est pas préparé à tout cela (afflux, débordement).

Bref, on va implanter à l’enfant des choses qui vont faire partie de lui et s’imposer à lui.

La loi de l’autre est mise en lui.

L’équilibre entre le moi et le Surmoi donnera nos attitudes, nos relations dans la soumission (domination-séduction).

Au moment de l’Œdipe vont se cristalliser les interdits de l’inceste et du meurtre.

Avant cette période tout tourne autour de la domination-séduction.

Si l’enfant était dans l’interdit total du Surmoi, il ne pourrait rien s’autoriser et cela deviendrait non-viable.

Il va donc falloir progressivement construire des non-interdits qui vont permettre de faire des choses en fonction de l’éducation, société,...

Surmoi et culpabilité :

La culpabilité implique la loi et s’est parallèlement à cette loi que l’individu se sent capable ou pas.

Le Surmoi originaire n’a pas de limitation entre les interdits et ce qui est permis.

Nous sommes soumis aux pressions de la société, de notre environnement et tous les messages énigmatiques que nous avons reçus pendant notre enfance.

Nous éprouvons de la culpabilité car nous avons des désirs (pulsions) qui nous envahissent, parfois nous débordent et qui peuvent aussi nous pousser à commettre des bêtises.

Le fait même de penser, désirer, agir à mal nous culpabilise même si nous ne commettons pas d’actes.

Au moment de l’Œdipe, une symbolisation, une traduction se fait et l’enfant va pouvoir donner un sens à sa culpabilité (car elle va trouver un objet), il va y avoir une concrétisation sur un objet donné (le père ou la père).

Plus on aura reçu d’interdit de l’inceste de la part du père et pus l’interdit sera bien vécu et intégré.

Inversement, si celui-ci et mal posé, la personne pourra devenir délinquante (sexuel, voleur,...) afin d’essayer de poser des actes pour se faire punir (même si la personne est consciente de ses actes).

(Surmoi Interdiction censuré).

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